Un Alexandrin(a)

Publié le par Axel

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Soupirance, ô désir ! De toi nait tout espoir,

Cois sous les étoiles et enlacés au grand jour

A l’orée d’un bosquet ou dans ma chambre au soir

Tu me suis, et partout, nous vivons cet amour.

 

Ta douce chevelure glisse entre mes doigts

Et ton exhalaison, suave et mordorée

Attise mes passions ; nos langues entrecroisées

Se choient entre deux souffles.  Faste instant ! Toi et moi…

 

Au seuil de ma porte je vois ta silhouette,

Si tendre et élégante, ô Sublime… je t’invente !

Mon amie je t’espère, oh! tout est dans ma tête.

 

Paisible aménité, éphémère illusion

Mes phantasmes éveillent ton fantôme, il me hante !

Soupirance, ah désir ! Je tombe en déraison.





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Publié dans Poésie

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